Rubrique animée par Cris

La PNL propose à la fois un modèle général du psychisme humain et une communication visant à le mettre à jour afin de faciliter le changement.
La PNL appréhende la communication au sens le plus large, elle s'y intéresse car elle permet de saisir et de modifier la manière dont les individus apprennent, changent et se développent . C'est une démarche aux aspects multiples couvrant un champ tellement large qu'il est difficile de proposer une définition unique. Un des aspects marquants de la PNL est l'art de la modélisation c'est à dire le décodage et la reproduction des procecessus d'excellence.
D'autres définitions foisonnent; selon R. Bandler un de ses fondateurs, c'est un processus éducationnel pour apprendre aux gens à se servir de leur cerveau.
L'approche est fort pragmatique, elle appréhende la façon dont notre communication est influencée par notre expérience subjective et la façon dont elle l'influence à son tour. Elle est pragmatique, dans le sens où aucun de ces fondateurs ou praticiens ne cherche à prouver le bien-fondé théorique de ses modèles.
Attention: Si vous découvrez le monde de la PNL, vous trouverez de tout, le pire et le meilleur; la plus grande prudence s'impose donc !!



Les fondateurs:


(d'après Monique Esser , La PNL en perspective, Editions Labor 1ère édition)
Richard BANDLER,(1949-...) est considéré comme le véritable initiateur de la PNL, mathématicien et informaticien formé à la philosophie et à la logique, il s'est engagé dans l'étude de la psychologie dès 1972 en organisant un séminaire de recherche à l'université de Santa-Cruz (Californie). Ce qui le caractérise sans doute c'est un mélange de rigueur, de non-conformisme, d'indépendance et de curiosité intellectuelle.
John GRINDER, (1940-...) était professeur à l'université de Santa Cruz en 1972 au moment où R.Bandler lui demande de superviser sa thèse de doctorat. Grinder est Linguiste de formation, il avait publié deux ouvrages significatifs sur la Grammaire Générative de Chomsky dont un guide de lecture.


Les collaborateurs directs


Robert DILTS, (1955-...) à l'origine assistant de GRINDER et BANDLER, est, en fait un des co-fondateurs de la PNL. Il a d'abord traité de l'épistémologie et des relations entre la PNL et neuro-physiologie. Il s'est toujours intéressé à la systématisation théorique et au développement systémique de la PNL et a mis en forme des modèles d'intervention très élaborés, notamment à propos des croyances et de l'identité particulièrement dans le domaine de la santé.
Et il faut citer également
Leslie CAMERON-BANDLER, psychothérapeute et ex-épouse deBANDLER,
Judith DELOZIER, ethnologue et ex-épouse de GRINDER,
David GORDON, a formalisé la structure des métaphores de M ERICKSON




Ce que le mot PNL veut dire



Extrait de Derrière la Magie de A. Cayrol et J. de Saint-Paul:

Je vous en fait un bref résumé, avec les 5 points les plus importants.

1) Système de croyance de l'individu : La carte n'est pas le territoire
(Alfred Korzybski) Nous ne savons pas exactement de quoi est réellement faite la vie. Nous ne connaissons que la représentation que nous nous en faisons.

Il se produit dans toute la vie des évènements qui mettent à l'épreuve l'ensemble de nos ressources.
Un moment où l'existence paraît injuste.
Un moment où notre foi, nos valeurs, notre patience, notre compréhension, notre endurance sont poussées à leur limite et même au-delà.
Je reproduis ci-dessous un exemple du livre d'Anthony Robbins qui m'a marqué car très représentatif de cette notion de relativité de la perception:
"Sur une plage deux enfants nagent et luttent contre les vagues. Ils regagnèrent la plage tant bien que mal. Le premier se mit aussitôt à brailler et à réclamer sa mère. L'autre se tourna vers les vagues et éclata de rire.
Les deux enfants ont été renversés par la même vague. L'un s'est senti démoralisé, l'autre galvanisé. Est-ce la vague qui les a mis dans cet état ? Non, si cela était le cas, ils auraient réagi de la même façon. Ce qui a compté, ce n'est pas la vague mais la représentation qu'ils s'en sont faite et ce que ça a provoqué en eux. Si deux individus optent pour deux attitudes différentes, c'est que chacun ont une carte différente.
Et la valeur qu'on accorde à l'événement dépend de la signification que nous lui prêtons. "

"Que vous vous sentiez capable de faire quelque chose ou que vous vous en sentiez incapable... vous avez raison"
"Whether you think you can or whether you think you can't - you're right"
Henry Ford

Comme nous ne sommes que ce que nous pensons, il est important pour notre bien être d'avoir des pensées constructives. Bon nombre de nos croyances (bonnes ou mauvaises) sont corroborées par des informations reçues des autres (les parents, les profs, les patrons) et que jusqu'alors nous n'avons pas mis en doute. Lorsque ces croyances sont nuisibles, il est crucial de cesser de nourrir ces croyances limitatives et destructricese et de les remplacer par des convictions qui sont dynamisantes, qui font appel à notre potentiel le plus élevé.

Grâce à la PNL nous pouvons mettre à jour nos croyances limitantes et nous rendre compte qu'il y a des alternatives à notre façon de percevoir le monde.


2) Ancrage
Chaque personne dispose déjà de toutes les ressources pour changer et atteindre ses objectifs, et possède les moyens de se venir en aide.

Pourtant l'homme se limite par ses croyances et ses représentations.
L'homme se forge des représentations internes limitatives qui déclenchent automatiquement des états indésirables.
L'idée de l'Ancrage consiste à associer à un déclencheur interne (tel qu'une image, un mot ou un geste, un état physiologique précis) un état qu'on souhaite retrouver (le dégout si on cherche à arrêter de fumer, le bien être si on désire devenir un meilleur orateur en public). On ancre un déclencheur au souvenir d'un état positif ou négatif selon qu'on souhaite le renforcer ou le voir disparaitre .

"Les choses ne changent pas, c'est nous qui changeons".
"Things do not change ; we change"
Henry Thoreau

3) Comme il a été expliqué plus haut, la carte du monde que nous nous représentons, n'est pas le monde lui-même.
Un modèle de carte satisfaisant est un modèle qui offre le plus grand éventail d'options possibles. Donc plus une personne dispose de choix, plus elle a de chances d'avoir une vision du monde ouverte. Ce faisant, elle s'offre davantage des perspectives d'avenir qui satisferont ses besoins. Plus on diversifie ses possibilités de choix, plus on développe ses capacités d'adaptation, à soi-même, aux autres et au monde.

4) Il n'y a pas d'échec.
Il n'y a que de l'apprentissage, et seuls existent les résultats.
Si vous redoutez l'échec, vous vous concentrez sur le passé et vous construisez mentalement la représentation de l'échec dans votre esprit. Cette façon de penser à malheureusement les chances d'augmenter les chances de concrétiser l'échec. Un exemple inverse est celui des grands sportifs qui pendant tout leur entrainement visualise la victoire et se projette dans l'avenir en tant que champion.
Une façon de se convaincre que la notion d'échec n'existe pas c'est, qu'un évènement communément considéré comme un échec, devrait être considéré comme un apprentissage, et un moyen d'amélioration et de changement.

5) Notre état mental joue sur notre physiologie, et l'inverse est vrai.
Lorsque vous ressentez un mal être, il provoque souvent des symptômes physiques.
Et l'inverse est également vrai. Les expressions faciales modifient les sensations. Essayez pour vous en convaincre, faites volontairement une mine triste, baisser les épaules, courber la tête en regardant le sol, et votre moral sera automatiquement affecté par cette posture.
C'est pourquoi vous êtes convier à sourire, à vous trouver des raisons pour le faire, afin de bénéficier de tous les avantages d'une telle attitude, qui sont le tonus, la joie de vivre, à porter d'une simple posture que vous pouvez consciement adopter.